samedi 2 décembre 2017

Programme des journées HIE 2017


                                        FIRST HYPERGRID INTERNATIONAL EXPO
 
Première programmation multilingue concernant les utilisateurs d'Opensimulator des quatre coins du globe...les Samedi 16 et Dimanche 17 décembre

Cette initiative résulte du constat opéré par Thirza Ember inlassable hypergrideuse entourée de son armée de découvreurs (le mot armée n'est pas trop fort car il faut chaque fois vaincre les embûches, crashes et autres bugs du système) lors de leur Safari hebdomadaire qui consiste à se rendre d'une grille à l'autre pour en découvrir les contenus et leurs créateurs. Ils sont loin d'avoir fait le tour de l'entière diversité de ce véritable web3D encore totalement méconnu du grand public planétaire. Or ce constat porte justement sur les limites du plaisir de partager déjà entre membres de la communauté Openim mais aussi plus largement chacun avec sa communauté linguistique publique du fait que toute la communication a pour usage d'être principalement en anglais, ou si dans une autre langue, en tous cas jamais traduite.
Il était temps,  sans attendre les progrès de l'Intelligence Artificielle -laquelle probablement résoudra un jour cette difficulté- de tenter une avancée, quitte à le faire de façon artisanale à l'appui du volontariat croisé ça et là dans les continents traversés.






J'aurai le plaisir de présenter la partie francophone du Dimanche 17 comprenant la table ronde à laquelle participent Yann Minh, Frédéric Tordo et Michel Nachez, puis l'intervention de Lorenzo Soccavo suivie de celle de Aime Socrates.


Les autres parties de programme seront traduites simultanément en 4 autres langues que celle d'origine,  dont le français. Pour nous par exemple, nos intervenants seront donc compris en allemand, espagnol, italien et anglais.

Seuls des "hypergrideurs" entrainés pourront venir sur place en avatar, pour les autres tout sera streamé en vidéo live.



Comme dit Thirza cette année sera sans doute un brouillon pour tenter ensuite de toujours en améliorer la qualité technique. Alors encourageons tous cela dès maintenant, soyons cobayes aux côtés des intervenants de ce premier programme pour que l'aventure puisse prendre corps et se renouveler !

Lien utile




dimanche 23 juillet 2017

CLOTURE DU CHANTIER JARDIN VILLEMIN par ici la visite !



Jacqueline, Lorenzo et moi en place pour vous accueillir et vous faire découvrir 
une nouvelle version du concept de récit audio immersif !















lundi 12 juin 2017

ACTUALITE DE RAPHEL POLI !





Je vais participer, suite à la première sélection, à la soirée d'ouverture de pulsar, à Paris.

(Illustration: Monocycle Floral, 2005)
Voici ce que je leur ai écrit:

Depuis une vingtaine d’années j’accompagne l’apparition du numérique. A l’age d’entrer dans ce qu’on appelait alors « la vie active » j’avais la vision de la robotisation, et un profond refus de faire un travail remplaçable par une machine. Je me suis donc orienté vers l’art, pressentant que c’était là que l’esprit venait à nous, et nous permettait de jouer notre rôle de transmetteur. L’art pour moi, c’était ne pas être subordonné à la nécessité. Ca ne voulait pas encore dire quel art ? Quel outil ?

Cependant avec un père ingénieur et une mère surdouée, j’avais appris le basic à 6 ans, et développé une grande plasticité face à l’outil informatique. Je ne l’envisageais pas tout de suite cependant sous l’angle du développement d’outils. Au début j’ai été fasciné par la possibilité d’obtenir gratuitement l’ensemble des logiciels existants sur le marché, je les ai donc tous appris au moins partiellement. J’avais une vision de ce nouveau médium comme étant un médium ultime, rassemblant tous les autres. Je fantasmais un spectacle total, et je le réalisais plusieurs fois à travers des intégrations du corps dans des univers viruels.

En 2014, après deux sélections dans des festivals, j’en suis venu à m’émanciper des logiciels complets, pour me rapprocher du code même. Aujourd’hui je ressens le langage Python comme un accès indifférencié à toutes les formes de production, industrielle, artistique, pratique etc.
Je pressens également que le code permet d’ouvrir l’esprit humain en le surprenant simplement en appliquant ses méthodes d’une façon moins déterminée. La fonction randomize par exemple semble bien loin du hasard inspiré d’une tache de peinture jetée de main d’homme, mais elle est aussi moins déterminée, plus ouverte à l’absurde.

En découvrant le FabLab de capsciences à Bordeaux, j’ai pu mesurer quel éventail de compétences j’avais développé durant toutes ces années. A la rencontre d’autres je me suis senti me révéler à la réalité. Voir ma première sculpture et la tenir dans mes mains a été aussi une grande étape. Je sens que l’époque est en train de fournir un nouvel accès à la matière. Les structures sociales telles que pulsar, qui se crée sur ce terrain de recherche sont pour moi l’ouverture d’un nouveau style de vie, où l’élan créatif amène rapidement à la rencontre et à la co-création.

Je me suis toujours agencé dans mon lieu de vie un laboratoire, et j’y ai découvert de grands secret, à présent je sens que ces découvertes trouvent un réceptacle au sein de la communauté. La matérialiation des objets 3D est une image de la matérialisation de la société du medium neutre, de la mise en réseau, de l’égalité devant la source de la créativité. Nous avons tous une responsabilité face à l’ouverture des possibles, c’est la responsabilité d’accueillir l’improbable, de s’ouvrir en même temps que s’ouvrent les autres.

L’improbable se produit tous les jours, et j’ai le sentiment que ça n’est que le début. Je veux à présent sortir de mon laboratoire et faire partie de la bonne nouvelle : Nous allons lancer l’apparition d’un nouveau cadre de vie où les pensées et leur liberté prendront une valeur inestimable, de par le peu de distance entre elles et la matière. Notre liberté, augmentée par le code, viendra révéler bientôt l’essence de la vie qui se cache dans l’erreur. Le destin d’un humain créatif est là, dans sa distance par rapport à sa limite, dans sa pleine acceptation de ne pas être la perfection de la machine, mais plutôt le point embryonnaire de son esprit incongru et tendre. Nos erreurs nous renseignent sur ce qu’il reste de travail, mais seront aussi le limon de la fascination pour ce que les machines en feront.

Raphael Poli

vendredi 19 mai 2017

AUTOUR DE GARIBALDIMANIA....



Ah ! Mais faudrait peut-être songer à (re)lancer l'enthousiasme par ici et par là autour des créations qui se bâtissent avec l'aide de tous, telle que celle de GARIBALDIMANIA ! Et il y a de nombreuses façons de le faire, ainsi de Lorenzo qui a informé.... "A HAUTE VOIX" à son sujet : (clic sur l'image)




https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/connexion-narrative-le-projet-garibaldimania--2/wall#garibaldimania-un-projet-inscrit-dans-une-perspective



mercredi 10 mai 2017

GARIBALDIMANIA : mentors et parrainages



Après le soutien annoncé par DIGITALARTI en tant que Mentor sur la page KKBB du projet, nous sommes heureux du rapprochement opéré avec Patrick MOYA qui s'est senti concerné en tant que niçois et participant à son carnaval, et tout comme nous utilisant les univers virtuels pour créer.
Pus de détails en cliquant sur l'image ci-dessous :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/connexion-narrative-le-projet-garibaldimania--2/wall#l-artiste-patrick-moya-parraine-le-projet-garibaldimania

samedi 6 mai 2017

LE PROJET EQUIPE ADRET WEB ART SUR KISSKISSBANKBANK

"Internautes, découvrez la technologie Opensimulator au travers d'une connexion narrative. Embarquez dans la vie de Garibaldi. Les créateurs du projet vous attendent à l'Ambassade GARIBALDIMANIA pour vous présenter cette technologie en immersion 3D d'accès libre et gratuit et lire en direct des extraits du texte qui sera mis en monde si la collecte réussit. Soutenez cette création par vos dons mais aussi et surtout par votre présence à nos côtés."
Détails du projet :

https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/connexion-narrative-le-projet-garibaldimania--2


C'est ainsi que nous avons dévoilé notre nouveau projet aux internautes des réseaux sociaux. Cela, après avoir préalablement informé quelques intimes, en mesure de nous aider à le relayer. Voire même à abonder celui-ci, comme certains l'ont aussitôt fait. Qu'ils en soient ici chaleureusement remerciés.

Mais je viens profiter de notre blog Collectif l'i3Dim pour clarifier et lever ce qui, semble-t-il, ne va pas de soi pour tous.
Je vais le faire essentiellement sous forme de réponses à des questions explicites ou à des remarques implicites mais pas sans avoir énoncé au préalable quelques observations :

Notre objectif est bien entendu de pouvoir créer. Mais pas seulement. Ce qui fait le dénominateur commun de notre équipe, c'est l'envie de faire connaître et reconnaître Opensimulator pour la richesse qu'il peut offrir à tous et pas seulement aux créateurs et autres férus de technologie. Chacun impliqué dans la communauté Opensim sait combien cela est difficile, et beaucoup ont fini par se contenter de l'utiliser -malgré eux ou pas- finalement assez confidentiellement, ce qui est dommage. C'est comme demander à un écrivain d'écrire sans être lu. Ou de ne rester lu que par ceux qui connaissent déjà son univers.

Un autre aspect, c'est le paradoxe que je continue de trouver choquant entre les deux postures suivantes : le potentiel collaboratif d'un côté et un individualisme hors normes de l'autre. La nature d'Opensimulator -comme résultante du travail bénévole de développeurs contributeurs- ainsi que l'outil lui-même pensé et construit pour favoriser la participation dans des projets collectifs, avec des réglages permettant cela entre apporteurs de contenus tout en garantissant la sécurité nécessaire,  laissent pourtant cette pratique très peu saillante en surface comme en profondeur. Chacun semble agir pour son propre compte, individuellement comme collectivement. Il y eut en son temps une étude portant sur le mode de gouvernance généré par Second Life, qualifié alors de féodal. Autant le mode ascendant (le contenu apporté au libre choix des utilisateurs) et structuré par l'activité commerciale de cette plateforme a notoirement neutralisé cette tendance, autant sur Opensim elle ressort à l'état brut puisque rien ne vient corriger ce que génèrent par certains aspects des diktats entrainés par la technologie même de l'outil (seul le propriétaire du serveur a tous  les droits par ex). Sous prétexte de la liberté la plus grande laissée à chacun de pouvoir créer ses propres mondes, la vie sociétale entre ces mondes et la question de leurs utilisateurs ne sont guère avancées, on dirait quasiment un continent en voie de développement, malgré un taux d'utilisateurs nettement en provenance des pays les plus modernes du monde...




Jusqu'à présent on aura vu peu de travaux ou de tentatives pour réfléchir à ces aspects afin qu'ils évoluent. Ce qui souligne en passant la nette dominance des "technos" peu sensibles à ces aspects par rapport aux utilisateurs plus "sociaux". Mais on aura de même peu partagé et travaillé à la construction mutualisée d'une interface d'accès plus "friendly".
Pourtant Opensimulator mérite le plus grand soin. Le fait que des centaines de personnes y consacrent parfois quasiment toute leur vie suffit à le dire. Alors pourquoi ne pas mieux le partager?

Nous sommes et restons naïfs. Car notre démarche englobe tous ces constats en se voulant offrir un peu de perspective : une épopée mise à la portée de tous de façon inédite. Nous, on s'est dit : cela peut offrir un support pour qu'une grande majorité de ceux qui utilisent, suivent, ou se montrent intéressés par Opensim, trouvent là un moyen facile de se regrouper pour un temps autour d'un axe de communication commun.
Oui, sous prétexte de demander des sous, nous avons fait ce travail de communication sur une plateforme de financement participatif pour que la publicité concernant Opensimulator aille un peu plus loin et plus fort pour un temps. Sous entendu que d'autres s'en saisiraient aussitôt comme d'un porte-voix.

Mais non. C'est consternant de voir le peu de partages sur les réseaux sociaux par des gens qu'habituellement nous tentons de mettre en lumière pour leurs propres travaux.

Nous n'avons pas été travailler en amont la confiance de tous, il est vrai que nous n'imaginons pas lorsqu'il s'agit d'autres initiatives qu'elles puissent faire de l'ombre à quiconque mais au contraire, que tous les efforts se mettent en relief mutuellement.
Voila, il est parfois salutaire de livrer un moment d'amertume.
Mais finissons de mettre ces points sur les i :

Non, notre projet n'est pas de rémunérer notre travail.
L'association Adret Web Art touchera la collecte si elle aboutit et la somme servira à rémunérer des professionnels  en mesure de scripter notre projet d'animations (ce que nous ne sommes pas dans ce domaine précis).

Non, tout n'est pas libre et gratuit sous prétexte que nous utilisons de l'open source, surtout si l'on veut expérimenter l'adaptation en 3D des réalisations autrement créées en 2D (textes, audio...) ou pour la vie physique (scène...) par ces professionnels d'Adret Web Art avec l'aide de ceux qui les ont rejoints,  qu'ils soient ou non aujourd'hui bénévoles (en l’occurrence ils le sont tous sur ce projet.)

Non, nous ne demandons pas trop avec 2000 euros. D'abord parce que tout ce travail demandé pour lancer un projet sur une plateforme ne vaudrait pas le coup pour moins que cela, ensuite parce que nous n'allons pas "commander" des scripts tout au long des 6 mois du chantier, à des gens qui n'ont pas le temps de les faire. Il nous faut du sûr et du solide en temps et en heure. A moins qu'une offre gracieuse mais répondant à ces critères vienne à nous par la suite si notre cagnotte ne se constitue pas au final ? En attendant, nous ne l'avons pas.

Oui, nous avons d'autres donateurs que ceux en provenance d'Opensimulator et espérons qu'ils viendront masquer la lacune constatée.

Et enfin non, l'absence éventuelle de cette collecte n'entravera en rien la poursuite de nos travaux. Nous les ferons alors autrement. Et pardon en ce cas d'avoir dérangé le paisible peuple d'Opensimulator que nous pensions malgré tout différent.

Nous sommes des passionnés de l'expérimentation, de la découverte et du partage et je pense que nous évoluerons toujours dans des contextes qui les favorisent. Espérons qu'Opensimulator n'enterre pas  au delà de nous ses plus magnifiques créateurs dans la poussière du métavers....

M'enfin, il reste, à l'heure de ce post, 55 jours avant la fin de la collecte et pour me faire changer d'avis...









dimanche 19 février 2017